Mise à jour du 25/03/2016 :
Après avoir choisi le drapeau de la Silver Fern noir et bleu comme drapeau alternatif, lors du premier référendum, les néo-zélandais ont finalement préférés garder leur drapeau actuel.
Avec un taux de participation de 67,26%, le vote final s’est prononcé en faveur du drapeau actuel à 56,6%, le drapeau alternatif ne recevant que 43,2% des suffrages.
Afin d’en savoir plus sur le processus du changement du drapeau, voir ci-dessous.
En 2015 et 2016, pour la première fois de leur histoire, les Néo-Zélandais vont se prononcer en faveur ou non pour un nouveau drapeau.
Après l’article sur l’histoire du drapeau de la Nouvelle-Zélande, il sera question ici du processus qu’a adopté le gouvernement néo-zélandais pour choisir un nouveau drapeau, et des questions que ce changement soulève.
Comme l’article est un peu long, j’ai décidé de le découper en quatre parties, dont voici le sommaire (cliquable) :
I. Un nouveau drapeau : pourquoi ?
II. Un processus démocratique pour un nouveau drapeau
III. La « short list » : les drapeaux sélectionnés
IV. Un processus critiqué
Un nouveau drapeau : pourquoi ?
La question d’un nouveau drapeau en Nouvelle-Zélande n’est pas nouvelle. Dès 1999, des propositions sont faites afin de changer de drapeau. Le drapeau de la Silver Fern, par exemple, est très populaire au sein de la population néo-zélandaise. Par de nombreux aspects, la fougère argentée est devenu l’icône le plus emblématique du pays, et ce depuis plus de 100 ans. Beaucoup aimeraient ainsi l’avoir enfin comme symbole officiel.
Si la question est régulièrement abordée depuis plus d’une décennie, ce n’est pas sans raison. Plusieurs arguments clés plaident en faveur d’un changement.
La similarité avec le drapeau Australien
Une image vaut mieux qu’un long discours :
Les drapeaux australiens et Néo-Zélandais se ressemblent énormément et partagent plusieurs éléments. Le premier, c’est l’Union Jack. Les deux pays ont été des colonies britanniques, et lors de la création de leur drapeau respectif, la présence de l’Union Jack était imposée. De fait, les deux drapeaux sont des dérivés du Blue Ensign britannique, pavillon présent sur les bateaux gouvernementaux du Royaume-Uni.
Les étoiles sont aussi les éléments récurrents dans les deux drapeaux. Elles représentent la Croix du Sud, constellation uniquement visible dans l’hémisphère sud. Cependant, il y a davantage d’étoiles sur le drapeau australien, et leur nombre de pointe ainsi que leur couleurs diffèrent.
Les étoiles rouges (avec liseré blanc) du drapeau Néo-Zélandais représentent aussi bien l’écho à l’Union Jack que l’importance qu’ont les maoris pour cette couleur.
Les étoiles du drapeau Australien sont blanches, et celui-ci possède surtout deux étoiles en plus. La première, en dessous de l’Union Jack, représente l’union des états (autrefois colonies britanniques) de l’Australie. La Croix du Sud du drapeau australien est représentée avec une étoile supplémentaire, qui fait également partie de la constellation. Cependant, elle est beaucoup moins brillante que les autres (c’est pour cette raison qu’elle est plus petite dans le drapeau) et pas toujours visible lorsque le ciel est assombri.
C’est donc une histoire de choix : l’Australie a décidé de la représenter, contrairement à la Nouvelle-Zélande.
Avec le bleu comme fond commun, les deux drapeaux sont très semblables. L’Australie, voisin imposant aussi bien par sa taille que par sa notoriété dans le monde, à tendance à faire de l’ombre à la Nouvelle-Zélande, plus petite et plus isolée. Ainsi, le drapeau Néo-Zélandais est souvent confondu avec celui de l’Australie. D’ailleurs faites le test, et voyez combien de personnes vous répondront « Australie » lorsque vous leur montrerez le drapeau de la Nouvelle-Zélande.
En regardant les drapeaux de loin, le risque de confusion s’agrandit : les étoiles étant petites, il ne reste que l’Union Jack et le fond bleu qui peuvent être reconnus sans difficulté.
L’héritage britannique : l’Union Jack
Lors de la création du drapeau en 1869 et de son officialisation comme drapeau national en 1902, la Nouvelle-Zélande était encore une colonie britannique. Il était donc indispensable que le pays marque son appartenance à l’empire. A l’indépendance du pays en 1957, le pays choisit de garder son drapeau avec l’Union Jack en mémoire de l’installation britannique qui a façonné le pays. Cependant, plus de 50 ans après, des voix critiquent cette présence en mettant en avant le fait qu’elle n’a plus lieu d’être, qu’elle appartient au passé, et qu’il est temps de passer à autre chose. La présence de l’Union Jack ne représenterait pas la Nouvelle-Zélande comme un Etat totalement souverain.
D’autres arguent au contraire que l’Union Jack témoigne de l’histoire du pays, construit à partir du modèle britannique. De plus, de nombreux soldats sont morts au nom du drapeau lors des guerres dans lesquelles a participé la Nouvelle-Zélande : changer le drapeau serait une insulte à leur mémoire. Chaque année, les Néo-Zélandais et les Australiens commémorent la bataille de Gallipoli (ou bataille des Dardanelles) qui s’est déroulée le 25 avril 1915 pendant la Première Guerre mondiale. Cette bataille a marqué les esprits par les nombreuses pertes que les deux pays ont subi. Cette journée porte le nom de l’Anzac Day.
La représentation des maoris
Si les étoiles du drapeau néo-zélandais sont rouge du fait que c’est une couleur importante pour le peuple maori, le drapeau dans son ensemble prend peu en considération leur culture : il fait beaucoup plus écho à histoire britannique. Le drapeau lui-même est un dérivé d’un pavillon britannique : le Blue Ensign. Plusieurs critiques se sont régulièrement élevées, notamment par le biais de chefs de tribus maori qui se sentent mis à l’écart dans la représentation nationale. Le Flag of the United Tribes, le premier drapeau de l’histoire néo-zélandaise choisi par des chefs de tribus maoris, flotte encore dans quelques localités du nord du pays, et notamment à Waitangi, lieu où a été signé le traité.
Pendant les années 1990, les maoris créent un nouveau drapeau censé représenter les failles relatives à leur droit dans le traité de Waitangi. Rapidement, il devient le drapeau qui représente les maoris dans le pays, et acquiert en 2009 un statut officiel, pouvant être flotté à côté du drapeau néo-zélandais pendant le Waitangi Day.
Mais cela ne résout pas pour autant le problème. Au contraire même, il l’accentue : au lieu d’unir les néo-zélandais, ce nouveau drapeau les divise symboliquement, au risque que le sentiment d’appartenance des maoris dans le drapeau officiel disparaisse totalement.
Il est donc urgent pour certains de renouveler ce drapeau, et de trouver un élément derrière lequel pourra se ranger toute la société néo-zélandaise.
Un processus démocratique pour un nouveau drapeau
Juste après les élections nationales de novembre 2014, John Key, le premier ministre Néo-Zélandais réélu pour un second mandat, dévoile la feuille de route qui servira à choisir l’éventuel nouveau drapeau de la Nouvelle-Zélande, jusqu’aux référendums prévus pour fin 2015 et début 2016.
Participation citoyenne
John Key a voulu mettre en avant la participation citoyenne. Lors de la première phase du processus du changement, chaque Néo-Zélandais pouvait soumettre son propre design en ligne sur le site Internet du gouvernement, où a été créé une section spécifique pour le nouveau drapeau. Dessus, les Néo-Zélandais pouvaient télécharger des documents les guidant et leur donnant des conseils sur la conception d’un design de drapeau.
À l’issue de la première étape, ce ne sont pas moins de 10 292 drapeaux qui ont été proposés par les Néo-Zélandais.
Le Flag Consideration Panel
Parallèlement aux propositions des citoyens, un comité, le Flag Consideration Panel, a été créé afin de faire une sélection des drapeaux proposés par les citoyens. Au nombre de 12 personnes, le comité est censé représenter l’ensemble des strates de la société néo-zélandaise. Ses membres ont été choisi par les leaders des différents partis politique de Nouvelle-Zélande : ils sont aussi bien des politiciens, des entrepreneurs, des sportifs, ou des académiciens, jeunes ou plus âgés.
Le Flag Consideration Panel intervient concrètement lors de la deuxième phase du processus de changement. Le 10 août 2015, le comité dévoile la liste de 40 drapeaux qui ont été sélectionnés parmi les 10 292 proposés par les Néo-Zélandais. Afin de finaliser cette « Long list », des designers, vexillologues (spécialistes des drapeaux) et experts culturels ont été invités afin de vérifier que les propositions sélectionnées fonctionnent en tant que drapeau.
Le 5 septembre 2015, le comité dévoile une nouvelle liste de quatre drapeaux (avant d’en ajouter un cinquième plus tard, nous verrons pourquoi) qui seront présentés aux citoyens lors du premier référendum.
Deux référendums
Entre le 20 novembre et le 11 décembre 2015, les Néo-Zélandais vont être invités à se prononcer une première fois pour choisir leur drapeau alternatif préféré. Il s’agira pour eux de faire un classement selon leur ordre de préférence sur la feuille de vote.
Le drapeau le plus populaire sera celui sélectionné pour le second référendum, qui se tiendra entre le 3 et le 24 mars 2016. Cette fois, les Néo-Zélandais devront choisir lequel, de leur drapeau actuel ou du drapeau alternatif, sera le drapeau officiel.
La « short list » : les drapeaux sélectionnés
Les quatre drapeaux choisis par le Flag Consideration Panel
Le 1er septembre 2015, le comité dévoile les quatre drapeaux qui ont été sélectionnés par leur soin afin de concourir au référendum. Au nombre de quatre, ils reprennent pratiquement tous le symbole de la Silver Fern (fougère argentée), excepté peut-être un, qui reprend la forme d’un Koru. Symbole de renaissance chez les maoris, le Koru est également ce qui précède la Silver Fern dans son développement naturel.
C’est peut-être cette homogénéité qui a rendu perplexe (pour ne pas dire déçu) les Néo-Zélandais lors de la présentation de ces quatre drapeaux. Beaucoup reprochent de ne pas avoir de choix alternatifs à la Silver Fern, excepté le Koru, mais qui est lui-même un stade préliminaire à la Silver Fern.
Red Peak, l’outsider
Peu après l’annonce des quatre drapeaux retenus pour le référendum et la déception des Néo-Zélandais sur le choix du Flag Consideration Panel, un drapeau qui était présent dans la « Long List » (les quarante drapeaux pré-sélectionnés) commence à gagner en popularité : le Red Peak. Auparavant nommé « First to the light », il a été créé par Aaron Dustin, un concepteur de produit travaillant chez Xerox en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Très abstrait, le drapeau représente via ses couleurs et sa géométrie, plusieurs caractéristiques qui font la Nouvelle-Zélande. La forme triangulaire du drapeau fait référence à la géographie très montagneuse du pays (notamment via les Alpes du Sud), qui est situé sur la Ceinture de Feu du Pacifique.
Le triangle rouge représente le sommet d’une maison maori, mais également la terre.
Les couleurs noir/blanc/rouge du côté gauche du drapeau se réfèrent à la légende maori de Rangi and Papa qui raconte la création du monde, et rappelle par ailleurs le Tino rangatiratanga dont j’ai parlé dans l’histoire du drapeau de la Nouvelle-Zélande.
Les couleurs bleu/blanc/rouge du côté droit du drapeau rappellent quand à elles les couleurs du drapeau actuel et de l’Union Jack, et donc par extension de l’histoire britannique du pays.
La bande blanche triangulaire du drapeau, quant à elle, peut faire référence aux monts enneigés des montagnes de Nouvelle-Zélande, mais aussi au surnom du pays, que l’on nomme souvent « le pays du long nuage blanc » (the land of the long white cloud, ou Aotearoa en maori), tandis que la couleur noire fait référence aux nuits étoilées à l’ouest du pays. Le bleu foncé est une représentation de l’aube d’un nouveau jour, dont la Nouvelle-Zélande est un des premiers pays à voir (n’en déplaise aux japonais).
Et c’est ce qu’il y a d’intéressant dans ce drapeau : toutes les couleurs, qu’elles soient prises individuellement ou collectivement, ont une ou même plusieurs significations.
Plus les jours passent, plus la popularité du Red Peak prend de l’ampleur grâce à une campagne de promotion sur les réseaux-sociaux. Partie sur un simple Tweet, la mobilisation se renforce de jours en jours, comme le témoigne cette lettre ouverte à John Key (en anglais), qui l’invite à inclure le Red Peak dans la sélection du référendum.
La pétition en faveur du Read Peak comme cinquième choix dans le référendum est le point d’orgue de la mobilisation. Elle atteint les 50 000 signatures en moins de deux semaines, nombre nécessaire pour être étudiée par le parlement (la Nouvelle-Zélande ne compte que 4.4 millions d’habitants en 2015).
Au départ réticent à inclure un nouveau drapeau dans la « Short List » pour le référendum, car cela nécessitait de passer une nouvelle loi via le parlement, le premier ministre John Key annonce finalement le 24 septembre 2015 que le Red Peak serait inclut dans la sélection lors du référendum.
Un processus critiqué
De la participation citoyenne à la farce nationale
La volonté de John Key et de ses collaborateurs de faire participer les citoyens dans l’élaboration du drapeau est louable : quoi de plus démocratique que de mettre à contribution les citoyens lorsqu’il s’agit de choisir un nouveau symbole national qui est censé les représenter dans leur globalité ?
Cependant, si les propositions des citoyens sont dans l’ensemble sérieuses, et suivent les conseils des documentations en ligne mises à disposition par le gouvernement, d’autres viennent tourner le processus en dérision, voire à la farce.
En effet, dans un soucis de transparence, il n’y avait pratiquement pas de filtrage quand un drapeau était soumis sur le site Internet. C’est pourquoi beaucoup de drapeaux aux designs provocateurs, satiriques, et blagueurs sont apparus sur le site du gouvernement et ont provoqué l’amusement des médias nationaux et internationaux, décrédibilisant au passage les choix du gouvernement dans le processus du changement.
Certains de ces drapeaux, par le ridicule assumé de leur design, ont été très populaire dans les différentes communautés sur Internet, qui ont été jusqu’à créer physiquement le drapeau.
Le flag consideration panel critiqué
Lors de la publication de la « Long List » (les quarante drapeaux sélectionnés), et de la « Short List » (les quatre drapeaux finalistes), le flag consideration panel a été très critiqué par le manque d’inspiration dont il a fait preuve. En laissant aux citoyens le choix entre quatre drapeaux, dont trois ayants un design très similaire, les Néo-Zélandais se sont dit déçus de ce qui est au final un « non-choix ». Cette frustration a aboutit à l’intégration d’un cinquième drapeau dans le choix final, le Red Peak.
Au delà des choix du comité, c’est sa composition même qui est critiquée : des hommes politiques, des entrepreneurs, des sportifs, des intellectuels, mais aucun designer/graphiste ni de vexillologue (personne spécialisé dans l’étude des drapeaux).
Le flag consideration panel aurait fait cependant appel à ces deux catégories lors du choix final des drapeaux qui seront proposés lors du référendum, afin de bénéficier de leurs conseils et surtout de vérifier si les designs fonctionneraient en tant que drapeau. Mais un autre document contredit cette affirmation : le comité n’aurait jamais consulté de vexillologue, mais des concepteurs de produits (s’occupant des designs) de Nike, à Sydney, début septembre 2015.
Dans le même temps, lors du Congrès International de Vexillologie, qui se tenait lui aussi à Sydney, le leader des experts aurait dit que les designs présentés ne correspondent pas à ce que l’on peut attendre d’un drapeau. Sauf qu’il était trop tard, la sélection des quatre drapeaux avait déjà été faite.
Le choix de ne faire confiance qu’aux concepteurs de produits de Nike a fait pas mal de bruit dans le pays, car cela soulève une nouvelle question : est-ce qu’un drapeau national devrait être perçu comme un logo, de la façon dont un pays serait une marque ?
De la signification d’un drapeau
Au fond, qu’est-ce-qu’un drapeau ? Le dictionnaire Larousse nous en donne la définition :
Pièce d’étoffe attachée à une hampe, servant autrefois d’enseigne militaire et devenue, depuis le XIXe siècle, l’emblème d’une nation, dont elle porte les couleurs.
Au delà d’un pays et d’une nation, le drapeau est utilisé maintenant par des organisations publiques, privées, ou associatives. A l’origine conçu pour rallier un peuple derrière lui, dont il est le symbole, le drapeau peut être aujourd’hui utilisé à des fins publicitaires, servant à l’image de marque d’une entité. Mais est-ce qu’un drapeau national doit être utilisé avant tout comme un vecteur de communication ?
Dans le cas de la Nouvelle-Zélande, la Silver Fern s’est imposée depuis plus de 100 ans comme un des emblèmes du pays, utilisée aussi bien par les militaires (sous forme de badge), que dans le sport. Avec le drapeau sur fond noir des All-Blacks, elle est naturellement le symbole auquel se diriger lorsqu’il s’agit de représentation sur un drapeau national.
Pour autant, est-ce un si bon choix que ça ?
Dans les documentations et les conseils donnés aux Néo-Zélandais sur le site Internet dédié au nouveau drapeau, il est indiqué qu’un « drapeau devrait pouvoir être dessiné par un enfant, sans compétences particulières en dessin« . Or, la Silver Fern est assez compliquée à dessiner de par les multiples petites entailles qu’elle possède. Il est possible cependant d’en faire une version stylisée (c’est à dire dans une représentation simplifiée), mais ce n’est pas ce qui a été retenu dans les drapeaux sélectionnés.
De plus, un emblème national n’est pas obligatoirement représenté dans un drapeau. La France, par exemple, à plusieurs emblèmes nationaux, dont le Coq Gaulois qui pourrait être l’emblème qui s’apparente le plus à la Silver Fern (utilisé largement dans la représentation sportive). Pourtant, ni lui, ni d’autres symboles n’apparaissent dans son drapeau. Au contraire, c’est à travers ses couleurs que son histoire et ses valeurs sont représentés.
J’ai trouvé le propos de Charli Prangley, une designer néo-zélandaise, très intéressant dans une de ses vidéos, concernant les choix effectués par le comité. Elle explique que les drapeaux aux concepts plus abstraits, et plus particulièrement le Red Peak, n’ont pas été sélectionné pour cette raison : ils « ne crient pas Nouvelle-Zélande », comme le fait la Silver Fern, symbole tout de suite reconnaissable, et surtout, plus concret.
Je me risquerai donc à une extrapolation en faisant un similaire avec notre société actuelle, qui repose largement plus sur l’image concrète et tout de suite compréhensible, que sur l’abstrait et le conceptuel. Le succès des réseaux-sociaux comme Instagram ou Vine, et la mise en avant de contenus imagés sur Facebook, témoignent de cette tendance (mais cela reste mon avis).
Quoi qu’il en soit, les Néo-Zélandais se retrouvent maintenant face à cinq drapeaux pour lesquels ils vont devoir faire un choix, puis le confronter dans un deuxième temps à leur drapeau actuel. Si le processus de sélection à largement été critiqué en Nouvelle-Zélande, cela reste une occasion unique pour le pays de se trouver un nouvel étendard, qui saura représenter à la fois leur histoire, l’ensemble de leur peuple, et leur avenir.
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