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Le Tongariro Alpine Crossing

Le Tongariro Alpine Crossing

C’est un incontournable de Nouvelle-Zélande. Référence cinématographique pour certains, défi pour d’autres, ou tout simplement endroit magnifique pour le reste : le Tongario Alpine Crossing collectionne les symboles qui attirent chaque année plus de 100 000 visiteurs. Considéré comme une des meilleures randonnées au monde, c’est une formidable aventure d’une journée qui nous emmène découvrir des paysages volcaniques et des lacs aux couleurs émeraude. Si la randonnée du Tongariro Alpine Crossing est accessible au plus grand nombre, elle nécessite quand même un minimum de condition physique et de préparation. On est amené à marcher sur 20 kilomètres (19,4km plus exactement) via un parcours parfois sinueux qui culmine jusqu’à 1886 mètres. Avoir à manger, de l’eau, et de bonnes chaussures, est donc un minimum.   En route vers le Tongariro Alpine Crossing En cette matinée printanière de début novembre, les prévisions annoncent un temps mitigé. Des nuages sont prévus, avec quelques éclaircies. C’est toujours mieux que de la neige, qui rendrait la randonnée plus difficile, et il y a toujours l’espoir de voir du ciel bleu. De toutes façons, la météo dans le Tongariro est toujours imprévisible, donc on peut s’attendre à du bon comme du moins bon.   Le Tongariro Alpine Crossing n’est pas une randonnée en boucle : on part d’un point A (parking Mangatepopo) pour arriver à un point B (Ketetahi). Il est donc habituel de se rendre à l’arrivée dans un premier temps, puis de prendre une navette qui nous emmène au départ. Du parking Mangatepopo au South Crater Les nuages sont bas, mais il ne pleut pas. Le début de la randonnée est très facile, on progresse sur un chemin plat, au...
La désolation de Christchurch

La désolation de Christchurch

La majorité des villes que j’ai visité en Nouvelle-Zélande m’ont guère inspirées, car pas assez d’histoire, d’architecture intéressante ou d’identité. Cela s’explique surtout par le fait que le pays est jeune, même si quelques exceptions sont là : Rotorua et la culture maori, ou Dunedin et son architecture. A contrario, Christchurch m’a marqué, mais dans un sens assez particulier. Autant le dire tout de suite : cette ville m’a foutu le cafard. Christchurch, la dévastée Pourtant, Christchurch a été habituée à être une ville dynamique, vivante. C’est la deuxième ville du pays en terme de population, et la première de l’île du sud. Elle a un patrimoine historique plus ancien que la plupart des villes de Nouvelle-Zélande (excepté peut-être Dunedin), possède une des plus anciennes université du pays, et son économie, centrée sur l’agriculture et les technologies de l’information et de la communication depuis peu, se porte bien. Oui mais voilà, la Nouvelle-Zélande se trouve sur la ceinture de feu du pacifique, une immense zone sur laquelle les tremblements de terre et les séismes sont fréquents plus que partout ailleurs, et Christchurch en a fait la terrible expérience.   Des séismes qui changeront la face de Christchurch Le 4 septembre 2010, un séisme d’une magnitude 7.1 sur l’échelle de Richter frappe Christchurch et le centre de la région du Canterbury à 04h35.  L’épicentre se trouve alors à une quarantaine de kilomètres de Christchurch. Si le séisme est fort au point de fragiliser des bâtiments, il ne fait pas de victime. Un second séisme atteint Christchurch le 11 février 2011 à 12h51. Considéré comme une réplique du premier, il est moins fort, avec une magnitude de 6.3. Pourtant,...
Dunedin et la Péninsule d’Otago

Dunedin et la Péninsule d’Otago

En remontant l’île du sud par la côte Est, nous arrivons à Dunedin, ville chargée d’histoire, qui avoisine la Péninsule d’Otago. Dunedin, l’écossaise Si j’ai pour habitude de dire qu’on ne vient pas en Nouvelle-Zélande pour ses villes, mais au contraire pour ses paysages magnifiques, voici l’exception qui confirme la règle : Dunedin est la plus belle ville du pays, et elle le doit en grande partie à son héritage écossais. S’il y a des traces d’une occupation mâorie avant l’arrivée des Européens, c’est en 1848 que la ville est officiellement fondée, par l’Église Libre d’Écosse (Scotland Free Church) qui cherchait un nouvel endroit pour y installer une colonie écossaise, par intermédiaire de l’Otago Association. L’objectif était d’y bâtir une « Nouvelle Édimbourg », le nom de la capitale écossaise. Finalement, le nom de Dunedin s’est imposé : c’est la traduction de Édimbourg en écossais (qu’on appelle aussi le gaélique écossais, une branche des langues celtiques). En 1979, pour marquer le lien entre les deux villes, un jumelage est créé avec Édimbourg Aujourd’hui, l’héritage écossais reste omniprésent dans Dunedin, notamment par le biais de son architecture qui en fait la plus belle ville de Nouvelle-Zélande (à mes yeux). Charles Kettle, le topographe de la ville, voulait créer une Édimbourg du sud « South Édimburg » en s’inspirant de l’architecture victorienne et édouardienne de la capitale écossaise. Symboles de cet héritage, la cathédrale Saint Paul et la Mairie trônent au cœur de la ville.     La station de train (Dunedin Railway Station), est sûrement l’édifice le plus célèbre de la ville. Ouverte en 1903 et construite dans un style baroque édouardien, elle s’impose par sa longueur. Dans ses heures de gloire...
Invercargill, Bluff, et The Catlins

Invercargill, Bluff, et The Catlins

La descente vers le sud de la Nouvelle-Zélande se poursuit. La State Highway 6, qui part au sud de Queenstown, m’amène à Invercargill. Plus loin, se trouve Bluff, petite ville très symbolique pour les voyageurs. Invercargill Honnêtement, il n’y a pas grand chose à dire sur Invercargill. C’est la grande agglomération la plus au sud de la Nouvelle-Zélande, et elle compte un peu plus de 50 000 habitants. C’est la ville la plus peuplée du Southland, grande région méridionale du pays. Ce qui surprend dans cette ville c’est le manque de relief : alors que dans le reste de la Nouvelle-Zélande, une grande partie des villes sont entourées de collines et ont droit à des rues qui montent et descendent sans cesse, ici c’est le contraire : c’est plat de chez plat. La ville à tout de même un certain charme car elle abrite de vieux bâtiments issus du début de la colonisation britannique.   Plus important, Invercargill est la ville de la Southern Institute of Technology, une université dont les frais de scolarité sont gratuits (« Zero Fees Scheme« ), ce qui a permis de redonner un dynamisme démographique à l’agglomération en attirant de jeunes étudiants, à la fois Néo-Zélandais mais aussi internationaux, car le programme est ouvert aux Australiens et aux résidents (temporaires ou permanents) de Nouvelle-Zélande.   Il est également possible d’y visiter  le Southland Museum & Art Gallery, un musée gratuit spécialisé dans l’histoire naturelle et culturelle de la région du Southland. Je ne suis resté qu’une nuit à Invercargill, car mon passage dans la ville n’était motivé que par une seule chose : la petite ville de Bluff. Bluff, à...
Une excursion au Milford Sound, dans le Fiordland

Une excursion au Milford Sound, dans le Fiordland

Pendant ma semaine à Queenstown, il était possible de réserver une excursion d’une journée au Milford Sound, un des fjords les plus populaires de Nouvelle-Zélande. Comme j’avais l’intention d’y aller de toutes façons, j’ai sauté le pas. On est donc parti pour une journée entière vers ce qui est un des endroits les plus préservés de Nouvelle-Zélande. Un fjord, qu’est-ce-que c’est ? Un fjord (ou fiord), est un mot d’origine norvégienne qui définit une ancienne vallée glacière proche de la mer, qui a été engloutie par les eaux. Avec la fin de la dernière période glaciaire, les glaces, qui ont profondément creusé la vallée au fil du temps en forme de U via l’érosion, se retirent lentement pour laisser la place à de l’eau douce. Ces vallées étant plus basses que le niveau de la mer, celle-ci s’invite à l’intérieur. Cependant, l’eau douce des glaciers se mélange très peu avec l’eau salée de la mer. Tandis que la première reste en surface, la seconde se retrouve plus en profondeur. Il en résulte de grandes étendues d’eau profondes qui s’apparentent à de très longs bras de mer, mais dont les reliefs sont très grands, et surtout, très escarpés. Plusieurs pays dans le monde possèdent des fjords, mais ce sont essentiellement des pays aux latitudes élevées qui en comptent le plus. Cela s’explique par leur propension à avoir davantage subit l’ère glaciaire dû à leur proximité avec les pôles. Ainsi, la Norvège est le pays qui dénombre le plus de fjord, mais il en existe aussi au nord du Canada, en Islande, et même en Irlande ou en Écosse, qui sont pourtant plus proches de...