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La West Coast – Hokitika, Franz Josef Glacier et Fox Glacier (Partie 2)

La West Coast – Hokitika, Franz Josef Glacier et Fox Glacier (Partie 2)

Après Punkaiki et Greymouth, l’avancée vers le sud de la West Coast continue vers Hokitika, une petite ville qui se veut être le pôle touristique majeur de la West Coast, et les deux glaciers célèbres de la région : Franz Joseph Glacier et Fox Glacier. Hokitika, « the cool little town » Située à peu près au centre de la route qui traverse la West Coast, Hokitika est une petite ville d’environ 3 500 habitants. C’est la seule ville de la West Coast qui est desservie par les lignes aériennes internes qui la relie aux autres villes de Nouvelle-Zélande. Entre Hokitika et Greymouth, la State Highway 6, qui parcourt la West Coast du nord au sud, croise la State Highway 73, qui traverse l’île du sud d’est en ouest, jusqu’à Christchurch, la plus grande ville de l’île du sud. Fondée en 1864, Hokitika doit sa construction à la ruée vers l’or néo-zélandaise. Si d’autres villes aux alentours, comme Greymouth, ont également profité de cet engouement, c’est bien à Hokitika qu’était le centre névralgique de la recherche d’or : la majorité des prospecteurs et des commerçants s’installaient là-bas. En moins d’un an,  la ville devient une des localités les plus peuplées de Nouvelle-Zélande, et connait un afflux de nombreux bateaux (australiens notamment) qui exportent l’or trouvé dans la région. Le port de Hokitika était, en 1867, le premier port de la Nouvelle-Zélande en terme de trafic et de valeur marchande en exportation. Avec le déclin de la ruée vers l’or à la fin du 19ème siècle, Hokitika devient moins attractive, et sa population baisse de moitié. L’activité de la ville change progressivement, et est, jusque dans la moitié du...
La West Coast – Nelson Lakes, Punakaiki, Greymouth (Partie 1)

La West Coast – Nelson Lakes, Punakaiki, Greymouth (Partie 1)

Longtemps inhospitalière, la West Coast est aujourd’hui connue pour son caractère sauvage et authentique. Coincée entre la mer de Tasman sur la façade ouest de l’île du sud de la Nouvelle-Zélande et les Alpes du Sud, elle est restée longtemps un endroit difficilement accessible, ce qui explique en partie sa faible démographie. Il n’existe qu’une seule route principale qui traverse la West Coast, du nord au sud : la State Highway 6. Par ailleurs, il est fortement conseillé de faire le plein d’essence avant de s’y rendre, car son prix monte en flèche une fois dans la région, ce qui est une nouvelle fois expliqué par son enclavement qui limite les approvisionnements. Avant la West Coast, les Nelson Lakes Mais avant de s’y rendre, un petit passage du côté des Nelson Lakes s’impose. Sur la route entre la ville de Nelson et la West Coast, le Nelson Lakes National Park s’étend sur plus de 1000 km². Les randonnées débutent sur deux grands lacs  : le lac Roitoti et le lac Rotoroa (à ne pas confondre avec la ville de Rotorua). Comme dans la majorité des parcs nationaux de Nouvelle-Zélande, il existe des randonnées dont la durée du parcours varie entre quelques heures à quelques jours. Il est possible de camper aux abords des lacs, mais attention aux terribles sandflies qui n’ont aucune pitié pour la peau des visiteurs : à peine quelques secondes sur le bord de l’eau, et j’étais déjà piqué plusieurs fois. Mais pas le temps de s’attarder, il s’agit juste d’un détour, et la West Coast nous attend toujours. La route pour y accéder se faufile entre les montagnes, et on tombe parfois sur des...
Une journée à Abel Tasman National Park

Une journée à Abel Tasman National Park

Pour accéder à davantage de photos, rendez-vous sur la page des photos de l’Abel Tasman National Park et de la ville de Nelson. Comme un joyau national, le Parc National Abel Tasman est sans cesse mentionné dans le récit des voyageurs rencontrés. Les Néo-Zélandais de leur côté, en sont fier. A mesure que je me dirigeais vers le sud du pays, me rendre dans ce lieu tant vanté devenait impératif. A l’origine, Abel Tasman l’explorateur néerlandais Situé au nord-ouest de l’île de sud à côté de la ville de Nelson, le Parc National Abel Tasman est considéré comme l’un des plus beaux de Nouvelle-Zélande. C’est également un des plus petits avec ses 225.3 km² de surface. Il a été baptisé en l’honneur de l’explorateur néerlandais Abel Tasman, qui fut le premier européen à accoster sur les terres de Nouvelle-Zélande en 1642. Il pensait au début que le pays était un continent, alors qu’il accostait avec son équipage dans la région de la Golden Bay, au nord de l’actuel parc Abel Tasman. Malheureusement, il se heurt aux Maoris qui tuent quatre membres de son équipage. Trois siècles après, le 18 décembre 1942, le Parc National Abel Tasman est inauguré pour marquer les 300 ans de la découverte du pays par les européens, et il prend donc le nom de l’explorateur néerlandais qui avait accosté dans la région. Deux possibilités pour découvrir le parc C’est donc un incontournable à faire. Le parc possède deux randonnées : l’Abel Tasman Coastal Track, qui longe les côtes du parc, et l’Abel Tasman Inland Track, qui traverse le cœur du parc. Cette dernière est beaucoup plus difficile que la...
De l’île du nord à l’île du sud

De l’île du nord à l’île du sud

Lors de mon départ pour la Nouvelle-Zélande, je laissais tout derrière moi pour partir et voir ce qui allait m’arriver dans ces terres inconnues. Tout restait à faire, tout restait à découvrir. Cette perspective mêlait deux sentiments contradictoires : l’appréhension et l’excitation. Je pense que ce sont des émotions communes à pas mal de voyageurs qui partent pour une longue durée, car n’ayant pas plus de visibilité que ça sur ce qui leur attend une fois arrivé à destination. Au final, en parcourant de part en part l’île du nord, j’avais pu m’installer à Wellington et retrouver une routine habituelle, en traversant tous les jours des endroits devenus maintenant familiers. On en oublierait la condition dans laquelle on était il y a quelques mois : vadrouilleur, à changer sans cesse d’endroit, ne sachant pas où l’on va dormir dans quelques heures. La sédentarité était réapparue, mais elle n’allait pas s’installer durablement : l’heure de repartir  était arrivée, et bien que le voyage continuait au sein du même pays, la sensation de quitter une nouvelle fois un monde pour un autre était bien présente. Le trait d’union de la Nouvelle-Zélande Car c’est ici une des spécificités de la Nouvelle-Zélande : un pays, mais deux îles différentes (trois si l’on compte Stewart Island). Il existe beaucoup de lignes aériennes internes qui relient les villes des deux îles entre elles (via Air New Zealand), facilitant leur intégration et une relative dynamique dans les flux internes du pays. Mais le ferry qui relie l’île du nord à l’île du sud est véritablement une expérience à part qui mérite d’être vécue. Comme le trait d’union présent...
Trois mois à Wellington

Trois mois à Wellington

C’est le début de l’hiver en Nouvelle-Zélande, nous sommes mi-juin et j’ai déjà parcouru la moitié du pays. Témoin de mes propres yeux de la beauté naturelle de la Nouvelle-Zélande, je me dis que le meilleur reste à venir avec l’ïle du sud, tellement vantée par les autres voyageurs (et les kiwis) rencontrés au fur et à mesure du voyage. Cependant, si l’hiver est assez doux dans l’île du nord, il peut être plus rigoureux dans le sud : l’idée de passer la saison froide à Wellington avec son climat plus clément m’effleure donc l’esprit. Wellington est dans tous les cas un passage obligé en Nouvelle-Zélande, et ce pour trois raisons : Capitale politique Située au sud de l’île du nord, Wellington occupe une position géographique centrale dans le pays. C’est en partie pour cet emplacement qu’elle doit son statut de capitale, obtenu en 1865 au détriment d’Auckland. Cela s’explique par le fait que le gouvernement de l’époque aurait eu peur que les régions de l’île du sud, riches en or, finissent par former une colonie séparée. En déplaçant le pouvoir du nord du pays vers le centre, le gouvernement renforce davantage son influence sur le sud du pays. Contrairement à beaucoup de villes en Nouvelle-Zélande, l’organisation urbaine de Wellington est assez chaotique : beaucoup de rues sont extrêmement raides et grimpent le long des collines environnantes. Cela s’expliquerait par le fait qu’initialement, les colons de l’époque avaient commencés à construire leurs habitations dans l’actuelle « Petone » (appelée Britannia à l’époque), se trouvant de l’autre côté du Wellington Harbour. Le terrain est cependant sujet à de nombreuses inondations, et il est décidé de...
Napier et son Art-Déco

Napier et son Art-Déco

L’histoire de la ville de Napier est assez singulière. Située sur la façade Est de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande, elle a été victime d’un séisme d’une grande intensité en 1931, détruisant pratiquement toute la ville et causant la mort de 256 personnes. Lors de cette période, l’attrait pour l’Art-Déco est particulièrement fort et la ville va donc se reconstruire essentiellement dans ce style. Deux ans après le séisme, en janvier 1933, Napier sera officiellement déclarée « ressuscitée ». L’Art-Déco se caractérise par un mélange de formes simplifiées et non exubérantes, des couleurs vives, et un décor raffiné. Si les formes sont sobres, les couleurs et les enlumineurs sont là pour donner le dynamisme nécessaire à cette architecture. C’est donc voyage dans le temps que nous propose Napier ! Dans une architecture en vogue en Europe lors des années folles, la ville s’efforce de conserver ce style en dépit des années qui passent et de la modernisation qui en découle. Elle tient à en faire son argument touristique principal, et se proclame elle-même « Capitale de l’Art-Déco » . Napier n’est pas la seule ville à s’être dotée de cette architecture. Hastings, à moins de 20km de Napier et victime elle aussi du séisme de 1931, partage le même style, à tel point que ces deux villes sont nommées les « Twins Cities » (villes jumelles). L’ensemble de ces deux villes comprend plus de 130 000 habitants, ce qui en fait la cinquième air urbaine du pays. Située dans la Hawke’s Bay, Napier profite de son climat méditerranéen qui lui donne des températures douces toute l’année. J’ai été personnellement très surpris à mon arrivée...